Richard HUBIN

Richard HUBIN : Champion du Monde en Endurance.
11 titres de Champion de Belgique en Vitesse.
Double vainqueur des 24 heures de Spa-Francorchamps.
Vainqueur des 8 heures de Suzuka.
Pilote officiel des quatre marques japonaises.

C'est à l'âge de sept ans que j'ai découvert la moto, grâce à mon père qui a ramené une vieille mobylette à la maison.

J'ignorais que cette moto m'apporterait autant de satisfactions et déboucherait sur une carrière sportive pour atteindre le sommet de la hiérarchie mondiale du sport motocycliste.

Ces résultats, je les ai acquis par des entraînements, sur pistes certes, mais aussi en roulant sur la route, en tout terrain, et en apprenant les parties mécaniques et techniques d'une moto, afin d'en comprendre le comportement.

Pourquoi des stages d'initiation et de perfectionnement moto ?

Après vingt-quatre années de compétition sur toutes les cylindrées et dans plusieurs disciplines telles que la vitesse, le cross, l'enduro et le supermotard, l'une de mes plus belles victoires et satisfactions est de n'avoir jamais terminé une course à l'hôpital ni connu les désagréments de porter un plâtre.

C'est pourquoi je suis heureux de mettre mon savoir et mon expérience au profit du plaisir et de la sécurité du motard.

Historique


Historique en images

En Kart En Super Motard BIERSET Course contre un Mirage et une F1. Vainqueur des trois manches.
     
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Essais: 4'58"2 (170,462 km) 35ème.
Pointages: 59 (4 tours comptabilisés seulement) .

Coups durs:
16 h 30 : bris de soupape et abandon alors que Debouny était au guidon depuis le départ.

Moto Revue

 

Huit arbres à cames et 2 culasses ont été abimés aux entraînements avant que l'on ne s'aperçoive que cette hécatombe était due non à un défaut de la matière, mais à une erreur dans le calage de la distribution.

Grands "bouffeurs" de pneus arrières, puisqu'ils en ont usés huit, ils ont également été victimes de fissures dans le réservoir d'essence. Ils enlèvent finalement une magnifique 12ème place.

Flash Moto - G.Thonus

 

Début de course perturbé par des ennuis de carburation et d'allumage.

43e à 17 h, leur remontée sera freinée au cours de la nuit par un alternateur défaillant qui nécessite de fréquents changements de batterie.

Chaude alerte également vers 10 h à cause d'une fuite d'huile qui sera rapidement colmatée.

Ils prennent finalement une méritoire 9e place.

Sportmoteur - Flash Moto - G.Thonus

 

18:45 : Huguet/Ruiz sont retardés par des problèmes d'allumage et plongent à la 12e place. Hubin/Le Liard (Kawasaki) passent en tête, talonnés par Luc/Buytaert.

03:17 : Hubin/Le Liard abandonnent (problèmes de roulement de tête de fourche).

Sportmoteur - Flash Moto - G.Thonus

 

La grande inconnue au sein de cet équipage était l'état de santé du Français Huguet, victime d'une chute à Suzuka au Japon.

Mais pendant la course, Huguet a "mordu sur sa chique" et n'a nullement contrarié le tableau de marche.

Partis prudemment, ils sont rapidement remontés, ont constitué une menace permanente pour les Honda et se classent seconds après une course sans aucun problème.

Moto 80 - G.Thonus

 

Pole position, Richard Hubin rate son départ et s'élance en queue de peloton.

Commence alors un ahurissant slalom qui permet à la Suzuki officielle de s'installer au commandement à l'issue de la 4e heure. Bien secondé par Hervé Moineau, le Verviétois ne baisse pas le rythme au cours de la nuit.

Malheureusement, un bris de piston qui démolit le moteur stoppe net leur éblouissante démonstration à 7 h 08 du matin, alors qu'ils possédaient cinq tours d'avance sur leurs plus proches poursuivants.

Moto 80 - G.Thonus

 

Richard Hubin, qui veut absolument réussir un "truc" sur "son" circuit, frappe fort dès les premiers essais, où il signe le meilleur temps. Au baisser du drapeau, il est le plus rapide à sauter sur sa moto et escalade le Raidillon en tête. Il rend ensuite un peu la main mais avec son équipier Moineau, il reste dans le trio de tête.

Après l'abandon de l'autre Suzuki d'usine, ils repartent à l'attaque et s'emparent du commandement. Malheureusement, peu après 2 heures du matin, la moto doit rentrer plusieurs fois au stand pour faire colmater des fuites d'huile. Malgré cela, le mal ne fait qu'empirer. A 4 heures du matin, les mécaniciens sortent le moteur du cadre, le démontent et changent le joint d'embase. Richard repart à 5 h 13 sans se faire beaucoup d'illusions.

L'équipage est alors retombé à la 39e place. Puis, au fil des tours, l'espoir renaît et les pilotes font alors le forcing. La moto tient et ils arrachent une inespérée 4e place à l'arrivée .

Moto 80 - G.Thonus

 
Si le circuit de Francorchamps réussit particulièrement bien à Didier De Radiguès, il n'en a pas été de même au cours de ces dernières années pour Richard Hubin, leader au classement du championnat. De plus, les Suzuki avaient la réputation de manquer de fiabilité sur deux tours d'horloge. Malgré cela, Richard était très confiant au départ. Alors que l'on s'attendait à ce qu'il calque sa course sur celle de Lafond-Igoa, il n'en fut rien. Après quelques tours dans la roue de son adversaire direct au championnat, Richard a accéléré le rythme pour maintenir sa pression sur l'équipage de tête. Hervé Moineau l'a imité et à 2 h. du matin, l'équipage Suzuki passe en tête. Malheureusement, Richard chute une heure plus tard mais parvient à ramener la machine au stand où elle est remise en état en 8 minutes, ce qui leur fait perdre le commandement. Les pilotes de la Suzuki HB conservent leur rythme élevé mais ne tentent pas de rejoindre à tout prix la Kawa de tête, espérant cependant profiter du moindre faux-pas.

Celui-ci ne se produira pas et Richard se contentera de la 2ème place qui lui permet cependant de renforcer leur place de leader au championnat des pilotes.

Au cours des essais, les pilotes remarquent que la moto saucissonne atrocement. En effet, les jantes d'origine dont est équipée la machine sont trop étroites pour s'accommoder de pneus racing. Malgré cela, ils parviennent à réaliser le 22e temps des essais.

Cependant, afin de ne pas compromettre leur sécurité et celle des autres concurrents, les pilotes du Team Hugin-Total décident sagement de déclarer forfait.

Moto 80 - G.Thonus

 


Le duo Champion du Monde 1983 a trouvé un allié inattendu qui a pour nom: brouillard. Au guidon d'une Suzuki à présent parfaitement au point, Richard Hubin a effectué un double relais extraordinaire qui entrera dans l'histoire de l'endurance. 

Pendant deux heures, parmi les bancs de brume qui se déplaçaient sans cesse, il a tourné autour de ses rivaux, comme guidé par un 6e sens, portant l'avance de son équipe à deux tours sur les Honda et leur assénant par la même occasion un rude coup au moral. 

Il a alors suffi à Richard et à ses deux coéquipiers de calquer leur rythme sur celui des Honda-Rothmans pour assurer leur victoire.

Richard Hubin est parfois surnommé "le mercenaire de l'endurance" parce qu'après avoir roulé sur Suzuki, sur Yamaha (aux 24 Heures du Mans et au Bol d'Or) et sur Honda aux 24 Heures de Liège, il aura piloté les meilleures machines d'endurance du moment.

Sans guidon en 1986 parce que la Belgique ne représente pas un gros marché, il a cependant été choisi par les hommes de terrain pour épauler les équipes de pointe. Ainsi, Francorchamps, il remplace Dominique Sarron, qui préfère se réserver pour les Grands Prix, au sein de l'équipage chargé d'assurer la "protection rapprochée" (entendez par là, rafler des points aux concurrents dangereux) de Coudray-Igoa. 

Contrat respecté et mission réussie pour Richard qui termine 2e dans le sillage de l'équipage leader, non sans avoir connu quelques inquiétudes à l'annonce de la chute de son équipier Espié.

Moto 80 - G.Thonus

 

2e place sur la Yamaha officielle.

Moto 80 - G.Thonus

 
Ce team a été monté par Richard Hubin, Champion du Monde d'Endurance en 1983 et vainqueur des 24 Heures en 1985, grâce à l'appui de Suzuki Belgium. L'importateur des huiles Ipone a choisi son copain Jean-Louis Collard pour préparer sa monture et les deux "Sim", Michel Siméon et Michel Simul, pour le relayer au guidon. Rapidement débarassés de la menace de la Suzuki n° 1, mais cependant obligés de maintenir une cadence élevée pour éviter toute surprise, les pilotes de Suzuki-Belgium n'ont connu aucune alerte mécanique. Les ravitaillements de routine étaient exécutés de façon aussi efficace et rapide par l'équipe d'assistance que ceux menés par les professionnels de la Suzuki officielle. La moto était tellement parfaite et facile à piloter que le plus dur pour les pilotes était de rester suffisamment concentrés que pour éviter les erreurs des autres. Ainsi, le dimanche matin, Michel Siméon a eu un coup au coeur lorsqu'il a réussi à éviter un pilote tombé devant lui, passant à quelques centimètres de sa tête. Après 22 heures en tête, ils enlèvent la victoire avec une avance de 8 tours, établissant par la même occasion, un nouveau record de moyenne: 149,914 km/h, soit 3.597,936 kilomètres parcourus.

Bien que disposant d'une petite aide de l'usine, les deux Kawasaki du Team Johnson-Castrol sont loin d'égaler la Suzuki et la Honda officielles en vitesse de pointe ou en accélération.

Sans ennui de ces dernières, ils pouvaient au mieux viser la 3e marche du podium. Objectif atteint dès la fin de la 2e heure pour Hubin-Simul-Steven avant qu'une surchauffe du moteur ne les oblige à un arrêt imprévu au stand à 19 h 45.

Ce problème est imputable à une fuite d'eau. La réparation immobilise la moto une douzaine de minutes, faisant chuter l'équipage à la 8e place.

Heureusement, cette mésaventure n'a eu aucune conséquence fâcheuse sur le bon fonctionnement du moteur et les pilotes peuvent s'appliquer à récupérer les places perdues, ce qui est fait à 2 h du matin.

Ils augmentent ensuite leur avantage sur le 4e, ce qui explique que, lorsqu'ils doivent s'arrêter à 11 h du matin pour remplacer un o-ring du radiateur d'huile, cette réparation ne leur fait pas perdre la 3e place du podium.

Moto 80 - G.Thonus

 

La course débute bien pour l'ex-Champion du Monde d'Endurance puisque la Suzuki est déjà 9e à la fin de la première heure.

Une défaillance du boîtier électronique survenue à la Chicane à la fin de la 2e heure contraint Richard Hubin à une petite séance de poussette.

Il rétrograde à la 31e place, mais est déjà remonté en 7e position à 22h. Une chute de Mario Duhamel après minuit sonnera le glas de leurs espoirs.

La moto repartira, mais renoncera peu après, cadre faussé.

Moto 80 - G.Thonus